About

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Artiste-photographe de 28 ans, basée à Paris.
Julie De Sousa explore pendant quatorze années l’expression du corps à travers sa pratique de la danse.

“Le corps m’est toujours apparu comme une composante essentielle de l’identité. En danse, le corps est structurant, il détermine notre lien à l’autre et à l’espace. Il en est ainsi dans la vie, en général, le corps incarne, exprime, guide ou trompe. Il n’est pas qu’une enveloppe qui s’adresse à la sensibilité esthétique, il est également une médiation, la plus naturelle et la plus intime aux émotions.”

Autodidacte, sa première expérience décisive dans le monde de la photographie se fait chez Normal Magazine (acteur de la photographie érotique) en 2015 - en parallèle d'un Master de Lettres à La Sorbonne.

Dans les années qui suivent, Julie De Sousa continue d'étudier le corps, dans l'intimité comme sur la scène. En 2020, elle commence à suivre et à photographier la Cie de danse Du Dedans, dirigée par Vincent Hodin, qu’elle finira par intégrer comme danseuse-interprète en 2021. Comme dans tous ses travaux, la frontière entre son rôle de spectatrice et son rôle d’actrice reste poreuse. Dans la compagnie, elle est à la fois derrière son appareil photo et sur les planches à chaque résidence.

“Avant de « venir faire des photos », je viens faire une rencontre.”

La même année, elle démarre son premier projet éditorial intitulé Nouvelles Amours. Elle s’invite alors pendant plusieurs jours, semaines, parfois mois… dans l’intimité d’inconnus (trouples, polyamoureux, libertins…), afin de créer le lien de confiance nécessaire à la prise de vue photographique.
Désireuse de capturer avec sincérité la complexité des liens amoureux et la richesse de l’imaginaire érotique, elle commence par partager sa propre intimité. Ses premières séries mettent en scène des amis proches, avec qui elle entretient une relation forte, voire ses propres amours.

Mais quelle est la part narrative et la part autobiographique ? Pour l’autrice, il s’agit autant d’une découverte de l’autre que d’une exploration de sa propre sensibilité.

“La photographie agit toujours comme un miroir et l’intimité que je vais capturer chez mes sujets - ami(e)s ou inconnu(e)s - en dit finalement peut-être davantage sur mon regard et donc sur ma propre intimité.”

© Youn St Lemaire

Expositions

- Lusted Men, Galerie le 110, Paris, exposition collective Désirés, du 8 décembre 2022 au 4 février 2023.

- Village Reille, Paris, exposition collective du 17 au 19 décembre 2021.

- Rencontres d'Arles 2021, galerie de l’hôtel de Grille : my friends, the photographers; Exposition collective - commissaire d'exposition : Pia Camilla Copper.

- Galerie BELLE n.m. Beau n.f., du 26 juin au 3 juillet 2021, Arles : the door we never opened into the rose garden; Exposition collective pour l’inauguration de la galerie / du 5 août au 5 septembre 2021 : VENUS.